Courbe de Keeling, preuve d’accumulation de CO2

📈 Connaissez-vous les travaux de Charles David Keeling sur la dynamique saisonnière du CO2 atmosphérique ?

Chaque printemps, l’hémisphère nord, qui regroupe la plus grande surface des terres, se réchauffe.

La biosphère capture alors plus de carbone, réduisant le taux de CO2 dans l’atmosphère.

A l’automne, au contraire, l’hémisphère se refroidit et la photosynthèse ralentit.

Ce cycle géo biochimique est le deuxième plus grand cycle global de tout élément (le cycle de l’oxygène est plus massif).

On dit que la biosphère respire.

⛰️ En 1958, Keeling transporta un analyseur de gaz à infra-rouge au sommet du volcan Mauna Loa, sur l’île d’Hawaï (site reconnu mondialement pour être non-perturbé).

Des mesures à long terme ont révélé, outre la sinusoïde décrite ci-dessous, une nette tendance nette à la hausse dans les taux de CO2 : la courbe de Keeling est la première preuve de l’accumulation de CO2 dans l’atmosphère.

En 2009, la commission internationale de stratigraphie créa le GTA (Groupe de Travail sur l’Anthropocène) : l’objectif est de mettre en évidence des marqueurs géologiques beaucoup plus anciens, attestant de l’impact des activités anthropiques sur notre planète Terre.

La suite dans le prochain épisode 📺

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